La novillada de Garlin donnée devant 2/3 d’arène environ a vu sortir 6 novillos de Tajo y La Reina, joliment présentés sans être des monstres, aux encornures ouvertes et qui au moral surent proposer une noblesse loin d’être niaise et une bravoure difficile à évaluer tant le tiers des piques fut sacrifié faute d’une lidia maîtrisée. Les quatres premiers offraient leurs oreilles, seuls les deux derniers étaient de moindre parcours. Photo : Philippe Latour
Joselito présent dans les gradins avaient le sourire à la sortie. Un autre qui l’avait c’est Filiberto qui sortit en triomphe. Pour débuter, Roman dans une cambiada qui indiqua bien trop tard la sortie au novillo,pris un autobus en plein buffet, tardo le novillo était d’une noblesse un peu fade. Bien que moulu, il proposa une faenita qui comprit quelques agréables instants assombris par un nouvel accrochage et une épée défectueuse. Roman prit la direction de l’infirmerie d’où il fut transporté à l’hôpital de Pau victime de problèmes respiratoires. Il laissa donc l’inexpérimenté Filiberto avec 3 Tajo y La reina. Ce fut une très bonne surprise que de le voir toréer. Pieds rivés au sol, avec style et allure il servit des séries dominatrices grâce à une muleta ferme conduisant par le bas ses adversaires. Au second la faena culmina dans les premières séries de la droite et alla a menos mais fut supérieurement conclu. Une oreille A l’excellent quatrième qui répétait sans cesse des deux côtés , le jeune torero brilla dans une longue faena instrumentée des deux côtés dans des séries templées et pleine d’allure. Belle conclusion épée en main. Une oreille (pétition de la 2ème), et grosse ovation au novillo (pétition de vuelta). Le dernier fut vidé de son énergie à la pique très mal donnée. Il se réserva très vite et Filiberto fit une faena décousue. Ovation Clemente essaya avec ses armes de rivaliser. Avec le troisième , la faena bien débutée par doblones déclina au fur et à mesure que le Joselito se réservait. Les meilleurs passes furent données de la droite. Après la première naturelle, sa charge fut plus complexe à maitriser et la faena devint plus brouillonne. Accrochage à l’estocade donnée très en arrière (vuelta) Au cinquième le landais se contenta d’une faena entre les cornes du novillo qui n’offrait qu’au compte-gouttes ses charges. Epée en main il y a encore pas mal de progrès à faire (saluts)
Philippe Latour
Garlin – 2/3 d’arène
6 Novillos de Tajo y La Reina
Roman ovation-blessure
Filiberto oreille/oreille/ovation
Clemente vuelta/saluts
Voir le reportage photographique : Philippe Latour